Ma volonté est que mes dessins,mes estampes, mes bibelots, mes livres enfin les choses d'art qui ont fait le bonheur de ma vie, n'aient pas la froide tombe d'un musée, et le regard béte du passant indifférent, et je demande qu'elles soient toutes éparpillées sous les coups de marteaux du commissaire priseur et que la jouissance que m'a procurée l'acquisition de chacune d'elles, soit redonnée, pour chacune d'elles, à un héritier de mes goûts. EDMOND DE GONCOURT

Edmond et Jules

Edmond et Jules

Edmond de Goncourt par Nadar

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lundi 20 juillet 2009

La voix du président départagea les votants

Dans le fascicule "Vingt-cinq ans de Littérature Française Tome II Fascicule 2 par Léon Deffoux publié sous la direction de M.Eugène Monfort pages 52 et 53

L'article suivant est :

1912, 4 décembre.Pour la première fois, cette année-là, la voix du président départagea les votants, en vertu de cette disposition du testament qui veut, qu'en cas de partage, la voix du Président compte pour deux.
Au premier tour, MM. Julien Borda ( L'Ordination ) et Charles Vildrac (Découvertes) obtenaient chacun deux suffrages; six voix désignaient respectivement MM. André Savignon (Les Filles de la Pluie), Alexandre Mercereau (Les Contes des Ténèbres ), Charles Régismanset (Le Bienfaiteur de la Ville), Léon Cathlin (Un Prêtre) et Bernard Combette (Des Hommes).
Au second tour M.Savignon n'eut pas une mention ; M.Benda en obtint Quatre et Vildrac deux. Enfin, après plusieurs tours de scrutin, qui accordaient cinq voix à M.André Savignon et cinq à M.Julien Benda, M.Léon Hennique, Président, s'étant rangé du côté des partisans de M.Savignon (MM.Bourges, Daudet et les Rosny), celui-ci devint le dixième lauréat du prix Goncourt.
Il va sans dire que l'origine israélite de M.Julien Benda, patronné cependant par Péguy, lui avait fait le plus grand tort aux yeux de la droite de l'Assemblée (Léon Hennique, Léon Daudet, Mme Judith Gautier, J_H Rosny aîné, Elémir Bourges). Le résultat acquis, M.Léon Hennique éprouva tout ensemble une grande fatigue et le sentiment que sa qualité présidentielle l'obligeaient à des interventions trop décisives. L'auteur d'Un Caractèredémissionna et fut remplacé par M.Gustave Geffroy, Hommes de gauche.

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