Revue de Presse "Les Frères Goncourt".
Bibliographie, biographie, testament, vie des frères Goncourt par des articles de presse de l'époque... ex("Janus avait deux visages : Edmond de Goncourt en présente quatre. Il nous apparaît comme littérateur, comme historien, comme érudit d'art, comme aqua-fortiste, et il fait grande figure sur trois de ces quatre aspects."le biographe 1892. "Ils avaient pris la plume et le papier comme on prend le voile et le scapulaire . et dans le cloître "les annales 1922)
Edmond et Jules
Edmond de Goncourt par Nadar
samedi 20 novembre 2010
Dédicace Renée Mauperin
vendredi 5 novembre 2010
vendredi 29 octobre 2010
53 Boulevard de Montmorency à Auteuil
samedi 16 octobre 2010
Revue Illustrée du 15 avril 1888
samedi 9 octobre 2010
samedi 2 octobre 2010
REPRODUCTION DE LA MORT DE LOUIS CAPET,16me DU NOM, LE 21 JANVIER 1793
MONSIEUR GUILLOTIN
CE GRAND MÉDECIN
QUE L'AMOUR DU PROCHAIN
OCCUPE SANS FIN,
UN PAPIER EN MAIN,
S'AVANCE SOUDAIN,
PREND LA PAROLE ENFIN
ET D'UN AIR BÉNIN
.........................
EN RÊVANT A LA SOURDINE
J'AI FAIT UNE MACHINE,
TRALALA, LALALA, LALALA, LALALA,
QUI MET LES TÈTES A BAS.
C'EST UN COUP QUE L'ON REÇOIT,
AVANT QU'ON S'EN DOUTE;
A PEINE ON S'EN APERÇOIT,
CAR ON N'Y VOIT GOUTTE.
UN CERTAIN RESSORT CACHE,
TOUT A COUP ETANT LÂCHÉ,
FAIT TOMBER,BER, BER,
FAIT SAUTER,TER,TER,
FAIT TOMBER,
FAIT SAUTER,
FAIT VOLER LA TÈTE,
C'EST BIEN PLUS HONNÊTE.
Extrait du livre d'Edmond et Jules de Goncourt " LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE PENDANT LA RÉVOLUTION" DE 1889.
Ouvrage orné de nombreuse planches hors-texte.
Gravures. Héliogravures sous serpents. Gravures à double pages. Planches en couleurs à double pages par Lips, Berger, Prieur, Berthault, Lecoeur, Swebach.
La conversation en 1789. Les salons, la rue, le jeu.
La maison du Roi. La Bastille. Mort de Bordier. Le salon de peinture. Charles IX ou l'école des Rois. La tragédie nationale.
Le pain. Les lanternes. La milice nationale. Les armoiries. La livrée. Les paysans.
Mme et Mr Bailly. La fédération. Le mobilier. Les coulisses du Théâtre français.
Les duels. L'émigrette.
Mort de Mirabeau. Liberté des Théâtres. 35 théâtres à Paris.
Gros Louis et la fuite à Varennes. Les cafés. La patrie en danger.
Ruine du commerce. Le Vaudeville. La Commune.
Journaux. Caricatures.
Le 10 Août. Massacre de Suleau. Destruction des emblèmes royaux. Le calendrier. Roi et Reine au Temple.
Théâtre complice de la Terreur. Comédie française aux Madelonnettes.
Suppression de l'Académie de peinture. La femme. Les femmes de la Halle.
catéchismes révolutionnaires. Les tu et les vous.
Pompe funèbre de Marat. Marat.
La guillotine. Samson. La justice révolutionnaire.
samedi 11 septembre 2010
dimanche 27 décembre 2009
Ballade des Goncourt (Nouv litt du 25/10/24)
lundi 2 novembre 2009
Le Prix Goncourt 2009 a été attribué
Le Prix Goncourt 2009 a été attribué
à Marie Ndiaye pour «Trois femmes puissantes», paru chez Gallimard
Marie Ndiaye, première femme à obtenir le Goncourt depuis 1998 a été couronnée au premier tour avec cinq voix contre deux à Jean-Philippe Toussaint pour "La vérité sur Marie" et une voix à Delphine de Vigan pour "Les heures souterraines."
L'académie Goncourt bénéficie du soutien de la Ville de Paris.
lundi 20 juillet 2009
La voix du président départagea les votants
mercredi 8 juillet 2009
mercredi 1 juillet 2009
samedi 4 avril 2009
Ex-libris Goncourt
samedi 21 mars 2009
COMOEDIA DU 24 SEPTEMBRE 1922
Une interview de J.-H. Rosny Jeune
A PROPOS DU JOURNAL DES GONCOURT
C’est à Coubert, où il possède une propriété, que nous avons pu joindre M. Rosny Jeune.
Nous sommes accueilli à la grille par deux superbes chiens-loups qui nous conduisent à la demeure de l’auteur de Francho-la-Belle.
Le journal des Goncourt, nous dit-il, a été publié par Edmond de Goncourt lui-même de son vivant ; ce qui reste, ce n’est pas, comme le croit le public, la suite de ce qui a été édité, mais des découpures – Goncourt a expurgé la première édition de son Journal et ce qu’on nous demande de laisser paraître, c’est ce que lui même a écarté de la publication pour ne pas s’aliéner personne. Comment voulez-vous publier cela intégralement ? Edmond de Goncourt a été surpris par la mort et ‘a pas eu le temps de mettre ses papiers en ordre.
« Il a dit que son journal ne devrait être consulté et livré à l’impression qu’au bout de 20 ans. Il n’a pas voulu exprimer par-là que ce serait 20 ans exactement après sa mort, mais 20 ans au minimum et si lui-même, à la date laquelle il a fait son testament, a estimé que 20ans seraient suffisants, nous pouvons, nous membres de l’Académie Goncourt, juger qu’il faut attendre 25 ans, 30 ans même après sa mort pour livrer son journal au public. Ceci, surtout après un événement no prévu par notre illustre maître, la guerre, qui nous impose une plus grande sensibilité à l’égard des familles. Nous interprétons le testament avec notre cœur ; les Goncourt, que nous connaissons mieux que ne les connaît le public, nous approuveraient : nous les aimons, nous veillons sur leur cher mémoire » Evidement, la publication nous serait d’un bon rapport, surtout avec la réclame qui a été faite, mais il faut publier tout ou rien : expurger l’édition ne serait pas respecter la volonté du mort.
« A défaut de sa publication, on pourra le consulter à la Bibliothèque Nationale.
Croyez--vous qu’il ne sera pas publié ? »
M. J.-H. Rosny Jeune sourit énigmatiquement et se refuse à tout autre commentaire…
- JACQUES SCHNEIZER
Article provenant du Comoedia du 24 septembre 1922
dimanche 15 mars 2009
Pélagie
Deux femmes des Goncourt : la servante du " Grenier " et sa fille Blanche-Denise
Blanche-Denise, qui vient de mourir dans son village des Vosges. Blanche ? fille de Pélagie. Pélagie? La servante du " Grenier ". Il est parlé d'elle, pour la première fois, dans le Journal en 1870, à la page la plus poignante rédigée par Edmond, seul des deux frères :
Nuit de samedi (18 juin) à dimanche.
Il est 2 heures du matin. Me voici relevé et remplaçant Pélagie près du lit de mon pauvre et cher frère, qui n'a pas repris la parole...
...Le profil de Pélagie, penché sur un livre de prières...
C'est Pélagie qui le dit : "IL faut manger pour avoir des forces demain."
Et le 28, au retour de l'enterrement, le grand veuf retrouvera, au milieu des lettres et des cartes de la première heure, les livres de prières de Pélagie.
Désormais, Pélagie représentera la femme au foyer. Les habitués du "Grenier" ne l'ont connue que vieillissante, vers 1890. En 1870, elle devait être vigoureuse !
23 septembre. - Pélagie, qui se vante de n'avoir jamais eu peur, déclare que cela lui semble la guerre pour rire.
Et la guerre, la commune, Pélagie à Auteuil, pendant que Monsieur, les nerfs ébranlés, se réfugiera dans un hôtel de la rue de l'Arcade, où, le 24 mai 1871, elle lui apportera des "Gloire de Dijon", de ses rosiers, admirée et aidée des soldats, au milieu de la fusillade.
Elle gardait la maison, où tombaient les obus, couchant habillée, à la cave, avec l'argenterie prête à être emportée...
Pélagie ! qui avait mis Jules au linceul, maintenant devait trembler pour Edmond.
Samedi 25 novembre 1876. -Ce matin j'ai eu un étourdissement, et si Pélagie ne m'avait pas pris à bras-le-corps et collé contre le mur, je serais tombé à terre.
Mais voici Pélagie malade.
18 décembre 1877. - Cette bronchite qui me calfeutre des semaines dans mon intérieur désolé, avec Pélagie au lit, d'un rhumatisme articulaire ; je comptais sur elle, pour me fermer les yeux. Est-ce que la pauvre fille la dernière des personnes qui me soient sérieusement attachées, est-ce que je vais la perdre, et rester seul, tout seul ?... Ce sont des journées toutes noires quand je demande à sa fille des nouvelles de la nuit ...
C'est la première fois qu'il est question de Blanche, qui va soulager bien peu sa mère, une pauvre fille chétive, quelque peu innocente.
Le 1er janvier se lève, comme dans un hôpital.
Au 8 mai 1880, ce sera " la petite " qui apporte la dépêche "Flaubert est mort."
Voici les deux femmes à l'honneur, à l'Odéon, pour Henriette Maréchal. L'auteur a souper chez les Daudet :
2 mars 1885.- En entrant à 4 heures, Pélagie, qui se relève, me confirme le succès, disant qu’elle et sa fille ont craint que les troisièmes galeries, toutes remplies d’étudiants ne leur tombassent sur la tête, dans le délire des trépignements.
Maintenant, la maison s’anime des dimanches au Grenier. Mais, la semaine, le solitaire s’assombrit du spectacle de la maladie de la « fille de Pélagie », l’immobilisant sur une chaise, dans un affaissement d’idiote.
Nous reverrons Pélagie à l’Odéon : Le quartier est sens dessus dessous.
14 janvier.- tout le monde à Auteuil trouve notre pièce pas une chose propre…
N’importe. Pélagie est toujours sous les armes.
19 mars.- Je rentre, je trouve mes deux femmes dans l’émotion d’un assassinat commis la veille dans la ville …
- La petite va se coucher…
- Entendez-vous des pas …
- C’est vrai. Donnez-moi la canne épée ; et ouvrez …
Pélagie entrebâille.
- N’ayez pas peur, madame.
C’était trois agents de la Sûreté, qui, intrigués par les promenades de lumière dans la maison, avaient cru à une intrusion de voleurs.
Pélagie qui, appelle Monsieur, pour lui montrer « la chatte en contemplation devant une poterie japonaise ».
Pélagie qui, pour ne pas déranger Monsieur – à une jeune Roumaine pleurant de pouvoir revenir, et lui demandant quelque chose venant de M. de Goncourt, lui donne un crayon avec lequel elle tient son livre de cuisine …
Blanche, la fille de Pélagie, la petite, la triste et maladive fillette, ne paraît que peu à l’index général de son nom : quand M. de Goncourt va la voir, à l’hôpital ; quand elle pleure pour suivre un cours d’infirmière, quand ( témoin à mon mariage ) il rentre après le dîner, et que Blanche lui crie : « Le feu est à la maison … » Un feu de cheminée, qui a alerté tout le quartier, maintenant réduit.
Médiocres incidents de cette existence de célibataire et de ses fidèles servantes au cœur simple .
Sans doute, ce calme service n’eût pas convenu à nombre d’autres, comme on lit vers la fin du Journal :
4 février 1894 .- La petite bonne qui a remplacé blanche un moment, disait : « Je vais chercher une place chez une cocotte. On y travaille peu, mange bien et on a la chance d’être emmenée au spectacle, aux bains de mer… »
en 1896, Pélagie et Blanche n’ont pu fermer les yeux du maître, décédé à Champrosay … Elles l’ont conduit au cimetière… Pélagie est partie ensuite, et dans ses Vosges natales, la dolente fillette vient de mourir, à plus de soixante ans , tout de même, sans avoir jamais été interviewée.
Pélagie ! Blanche ! les pauvres ! qui n’ont pas eu la médaille des vieux serviteurs, mais que voilà perpétuées à l’ordre du jour du Journal.
Blanche ! Pélagie, qu’auraient-elles pu dire, qui ont tenu le ménage de vieux garçon, servi leur monsieur seul, comme elles auraient servi un autre maître.
Jean AJALBERT
De l’Académie Goncourt
Provenance l’article « Toute l’Ed » du 05 02 1938
dimanche 8 mars 2009
Gustave Flaubert
vendredi 27 février 2009
L'Esprit Français du 22 novembre 1929
EDMOND DE GONCOURT INTIME
C’est un souvenir. Après la répétition générale de la Fille Elisa mise en scène par Jean Ajalbert avec le beau succès durable que vous avez, le vieux maître et le futur membre de l’Académie Goncourt sortirent ensemble. Ils allèrent à la recherche d’un fiacre dans lequel M. de Goncourt reviendrait à sa maison d’Auteuil. L’auteur des Frères Zemganno exultait :
- Oh ! Vous allez souper… Non, je vous aurais gênés… Je ne peux pas dépasser minuit … Qu’aurait dit mon foie ?… Elles sont bien « vos filles » … Cette Marie coup de sabre, Gabrielle Fleury, maîtresse de Méténier ? Elle est charmante cette grande fleur mince à pâleur de lilas… Très dix-huitième… Ah ! comme l’on sait peu regarder… Tenez …
(Se retournant sur une belle de nuit, qui va d’un bec de gaz à l’autre sur le trottoir, où nous espérons la voiture)
- Regardez cette taille, ce déhanchement canaille, un mot qu’il employait souvent il n’y a que Mme Bonnières qui ait cette sveltesse penchée…
- Art, littérature, humanité -tout le temps –pendant que je ne songeai qu’à « décoller », à rejoindre la bande…
- Ah ! S’il n’y avait pas la v… Cette saleté de peur empêche tout … Elles sont très bien « vos filles »… Mais soyez prudent, mon petit. Et puis il faut travailler… que penseriez-vous d’une pièce avec « Madame Gervaisais » ?
Evidement, le vieux maître, ce vieux maître, ce soir-là aurait bien vu tirer une pièce d’Idées et Sensations.
jeudi 26 février 2009
Le Figaro du 03 janvier 1931
Parution du "Paris soir du 11.02.1924"
dimanche 22 février 2009
Une trouvaille « Le trésor d’un passionné »
DOSSIER ARCHIVES . JULES ET EDMOND DE GONCOURT
PHOTO PORTRAIT PEINT EUGENE CARRIERE. DESSIN B.BUFFET
Dossier Archives contenant :
- Une photo sur papier albuminé de l’époque collé sur un cartonnage rigide d’un portrait peint d’Eugène Carrière, en 1887.
- Le Déjeuner des Goncourt, extrait de Arts. Dessin de Bernard BUFFET au format de 27 x 21 (petit trou).
- Une revue (sans date, 1922) « l’Académie Goncourt, par Léon Deffoux », Tome II, Fascicule 2 : « 25 ans de Littérature Française », publiée sous la Direction de M. Eugène Monfort, tableau de la vie littéraire de 1895 à 1920.
Couverture souple, format 22 x 27, papier glacé, complète, de la page 33 à 64, illustrations, en très bon état.
- Une carte de l’Académie Goncourt et MM. Fasquelle et Flammarion éditeurs, prient Monsieur Gaston Picard de leur faire l’honneur d’assister à l’édition définitive du journal des Goncourt, cartonnage semi rigide au format de 9 x 11.
- Petite Chronologie du Testament et de l’Académie Goncourt.
4 pages non reliées du Mercure de France de 1918.
Avec le nom des Prix Goncourt de 1903 à 1917 et une continuation des dates écrites au crayon de bois.
- Causeries Françaises, « Les Goncourt » par J.-H. Rosny Aîné.
8ème Causerie faite au Cercle de la Librairie le 27 avril 1923.
Plaquette à la couverture souple, complète en 35 pages (pagination de 167 à 201), et en bon état.
- Un article découpé « Les Goncourt journalistes », par Lucien Descaves.
- Un article découpé « Opinion de J.-H. Rosny sur les Goncourt », Paris-Soir du 11.02.1924.
- 4 pages agrafées de « L’ami du Lettré » de 1925.
- Une page de journal du 17.12.1925 : « Prix Goncourt - - Prix Fémina – Vie Heureuse ».
- Edmond de Goncourt intime, un article découpé dans « l’Esprit Français » du 22.11.1929.
- Ceux qui on eu le prix Goncourt, liste de 1903 jusqu’à 1926, extraite d’un journal.
- L’avenir de l’Académie Goncourt, Figaro 04.05.1929.
- Extraits d’articles de journaux des années 1920 à 1930 :
- Les Mystères de l’Académie Goncourt, les préfaces et les manifestes des Goncourt, Pélagie (J. Ajalbert)
- Courrier littéraire Gaston Picard.
- En marge du Centenaire de Jules de Goncourt.
- A propos du journal des Goncourt. J.-H. Rosny Jeune.
- Chez les Goncourt.
- La table des Goncourt, décembre 1929.
…
- 8 pages agrafées du 10.02.1933 : « Les Goncourt et le journal », de Michel Puy.
- Sur les traces des « DIX », reportage par Marius Richard, une page de journal du 15.12.1934.
- Les Goncourt, Artistes et Collectionneurs », 10 pages extraites du « Livre et ses Amis » de juillet 1946.
- Léo Larguier : l’Académie Goncourt. 3 pages agrafées extraites de la Revue Vivante II, premier trimestre 1949.
- 2 articles des années 1940.
- Le verdict des Bibliophiles, Arts, décembre 1953.
- La grande Pêche, dessin de Ben extrait des Nouvelles Littéraires de 1958.
- du côté des Goncourt (avec une reproduction photo du grenier).
- Les Goncourt et leur grenier.
- Les Frères Goncourt boulevardiers.
- 8 articles de journaux des années 1950.
- Environ une vingtaine d’articles des années 1980-90 sur les Goncourt.
Ensemble de documents originaux de l’époque en bon état.